Le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929

 

L’évolution de la prévision

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date

Août 2016 – Thermidor 224

Auteur

Robin Goodfellow

Version

V 1.0

 

 


Sommaire

1.             Introduction.. 3

2.            Les données de base au 30 juin 2016 et au 31 juillet 2016. 5

2.1          Les données au 31 juillet 2016. 5

2.2          Les données au 30 juin 2016. 5

3.            Le nouveau tableau d’ensemble des données pour le onzième cycle   7

3.1          Le tableau d’ensemble. 7

3.2          Un nouveau point de retournement 7

4.            Les vagues d’accélération du onzième cycle.. 9

4.1          Les vagues d’accélération selon la méthode des moyennes mobiles. 9

4.2          Les vagues d’accélération selon la méthode des courbes de tendance. 9

5.            Le cycle du capital fictif. 13

5.1          Le cycle en cours et son évolution. 13

5.2          Tableau récapitulatif 13

6.            Annexe : Les vagues d’accélération du onzième cycle.. 16

6.1          Présentation. 16

6.2          Le rapport i/p. 16

6.3          Le rapport k/p. 17

6.4          Taux profit/valeur ajoutée. 18

6.5          Taux de profit d’entreprise. 19

6.6          Taux de profit général 20

6.7          Taux de plus-value apparent général 21

6.8          Taux de plus-value apparent (profit/salaire) 22

6.9          Taux de plus-value apparent (profit + intérêt)/salaire. 23

 

1.           Introduction

Nous avons publié, en juin 2016, aux éditions l’Harmattan, un livre intitulé : le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929 ; Essai de systématisation de la conjoncture. Nous y proposons deux méthodes, pour une part complémentaires pour identifier ce que nous appelons une « vague d’accélération », c’est-à-dire la partie du cycle qui correspond à ce que Marx désigne comme la phase de surproduction, surspéculation (et à la partie précipitation, krach quand la crise boursière a lieu dans cette phase) du cycle qui précède la crise de surproduction.

 

Les deux méthodes reposent soit sur un jeu de moyennes mobiles soit sur le calcul de l’équation d’une courbe de tendance - méthode de la tangente - (cf. livre et notre texte sur la présentation du livre)

 

Comme nous l’avons souligné dans le livre, cette démarche se heurte à plusieurs écueils :

 

-          Les délais de publication de l’information. Les données trimestrielles ne sont généralement connues qu’avec un trimestre de retard. Comme la méthode des moyennes mobiles suppose deux trimestres de données favorables pour identifier une vague d’accélération, il faut donc au minimum trois trimestres avant de confirmer une vague d’accélération. Dans certains cycles, la crise est déjà là que la vague d’accélération est juste identifiée. De ce point de vue, pour autant que le point de retournement ait été identifié, la méthode de la tangente peut être plus facilement prédictive.

-          Il existe des vagues qui ne débouchent pas sur une crise. Elles peuvent être considérées comme des sous-cycles et faire l’objet d’une crise intermédiaire mais elles ne débouchent pas sur une crise de surproduction.

-          Last but not least, la révision périodique des données peut changer l’analyse de la période et la prévision en un instant. Voici ce que nous écrivons au début du chapitre de conclusion provisoire sur la prévision et dans la longue note qui suit :

« Les analyses précédentes et leurs annexes montrent, tout d’abord, qu’il faut être extrêmement prudent dans la manipulation des données fournies par l’administration américaine car, en un instant, à travers une révision des données, la physionomie d’une période peut être changée du tout au tout [Note]

 

[Note] Nous devons insister sur l’attention que l’on doit porter à la collecte des données et à leur stabilisation. Des révisions des données interviennent et elles peuvent modifier immédiatement l’appréciation des évènements en cours, a fortiori dans les périodes critiques. Autant il est simple, comme disait l’autre [« La prévision est très difficile, particulièrement au sujet du futur ». Niels Bohr], rétrospectivement, de prévoir le passé, autant il est délicat d’anticiper à partir des mêmes données, l’avenir.

 

Prenons un exemple parmi les dernières données disponibles.

 

En février 2015, la donnée pour le profit du troisième trimestre 2014 était 0,156. A ce moment, les calculs du « taux de profit général », du ratio i/p, du « taux de profit d’entreprise » permettaient de dire que, pour la première fois, il existait un décalage entre la courbe du « taux de profit d’entreprise » et le meilleur des courbes du « taux de profit général » et du ratio i/p. En effet, sur la base des données disponibles en février 2015, le point le plus haut dans la série du « taux de profit d’entreprise » du présent cycle a été atteint au cours du deuxième trimestre 2013, soit plus tard que pour le « taux de profit général » (deuxième trimestre 2012), mais aussi plus tôt que pour le minimum du ratio i/p (deuxième trimestre 2014).

 

Mais, à la fin février 2015, le BEA (Bureau of economic research) a produit une révision qui porte le profit à 0,157. Cette petite variation a des conséquences significatives. Les nouveaux calculs montrent que le maximum du « taux de profit d’entreprise » s’est déplacé au troisième trimestre 2015. Par conséquent, le ratio i/p et le « taux de profit d’entreprise » sont de nouveau pratiquement en phase (un seul trimestre d’écart). Le maximum du « taux de profit général » reste quant à lui inchangé (deuxième trimestre 2012). L’écart notable entre le « taux de profit d’entreprise » et le ratio i/p ayant disparu, il n’est plus nécessaire de tenter de l’expliquer, que ce soit par l’existence d’une politique monétaire agressive ou par toute autre raison.

 

Les données du quatrième trimestre 2014 (à ce moment peut-être encore provisoires) font à nouveau évoluer le maximum du « taux de profit d’entreprise ». La différence de date entre la date du maximum du taux de profit d’entreprise et du minimum du ratio i/p est désormais de 2 trimestres tandis que cet écart se monte à 10 trimestres (ce qui constitue un record) si nous nous référons au maximum du « taux de profit général » (toujours au deuxième trimestre 2012). Un écart notable entre les séries retardataires (ou anticipatrices) et le point commun de retournement s’est à nouveau créé mais dans un sens favorable au « taux de profit d’entreprise ».

 

Avec la publication des données du premier trimestre 2015, l’anticipation d’une vague d’accélération peut être envisagée. Les taux et rapports présentent un début d’accélération qui doit être confirmé par les données du trimestre suivant pour que cette vague soit établie. Si cela était le cas, la méthode des moyennes mobiles conduirait à faire débuter la vague d’accélération au premier trimestre 2015. D’un autre côté, à partir de l’équation de tendance du rapport i/p, le calcul par défaut de la demi-pente relative de la tangente (cf. Annexe 3, chapitre 17) indique quant à lui le premier trimestre 2016 comme point de départ de la vague d’accélération. C’est donc ce résultat qui serait privilégié si la vague d’accélération selon les moyennes mobiles était confirmée par les données du deuxième trimestre 2015. Si les tendances se confirment, c’est une crise vers 2016-2017 qui peut être anticipée.

 

En juin 2015, la révision concerne l’historique des données depuis le troisième trimestre 2012. La hiérarchie des points de retournement est complètement modifiée et avec elle l’appréciation de la période. Désormais, le point de retournement du taux de profit général glisse au deuxième trimestre 2013, tandis que celui du taux de profit d’entreprise recule au troisième trimestre 2014. Le rapport i/p est désormais le point de retournement le plus récent (quatrième trimestre 2014). L’équation de tendance du rapport i/p n’est pas exploitable car son point bas est à peine atteint. La perspective d’une crise est repoussée d’autant et une prévision plus fondée suspendue à de nouvelles données.

 

En août 2015, les données ne confirment pas l’existence d’une vague d’accélération et le calcul des courbes de tendance désigne le premier trimestre 2019 comme date de départ de la vague d’accélération, ce qui nous conduit à une crise vers 2019-2020. » (Le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929, p.)

 

Les données et révision ultérieures, au moment de la publication du livre, ne modifient pas ce résultat. Les données du livre sont arrêtées à fin mars - début avril 2016. Le texte de présentation du livre et les compléments qui ne pouvaient y figurer que nous avons présentés sur notre site reposent sur les données disponibles au 30 juin 2016. La prévision faite en mars avril est maintenue. En revanche, la révision des données de fin juillet 2016 qui porte sur les années 2013, 2014, 2015 et 2016 vient modifier considérablement l’analyse et la prévision. La vague d’accélération est avancée de 10 trimestres ce qui nous conduit à une crise de surproduction vers 2017-2018 et non plus vers 2019-2020. La crise n’est pas imminente mais elle s’est singulièrement rapprochée.

2.           Les données de base au 30 juin 2016 et au 31 juillet 2016

2.1            Les données au 31 juillet 2016

Année

Trimestre

Valeur

Salaire

Profit

Capital fixe

Intérêt

Coûts non Salariaux

2009

02

1,004

0,604

0,097

0,161

0,042

0,304

2009

03

0,999

0,598

0,102

0,159

0,041

0,298

2009

04

0,997

0,586

0,118

0,155

0,04

0,294

2010

01

0,986

0,569

0,128

0,152

0,039

0,289

2010

02

0,995

0,574

0,132

0,151

0,04

0,29

2010

03

1,004

0,573

0,144

0,15

0,039

0,288

2010

04

1,014

0,582

0,14

0,152

0,04

0,292

2011

01

1,013

0,593

0,126

0,153

0,039

0,295

2011

02

1,021

0,586

0,141

0,153

0,039

0,294

2011

03

1,033

0,592

0,145

0,155

0,039

0,297

2011

04

1,024

0,581

0,148

0,154

0,039

0,295

2012

01

1,029

0,589

0,147

0,152

0,039

0,292

2012

02

1,034

0,591

0,15

0,153

0,039

0,293

2012

03

1,043

0,599

0,148

0,156

0,039

0,296

2012

04

1,045

0,601

0,15

0,154

0,038

0,294

2013

01

1,048

0,597

0,157

0,154

0,036

0,294

2013

02

1,041

0,595

0,155

0,153

0,035

0,291

2013

03

1,047

0,6

0,154

0,155

0,035

0,293

2013

04

1,047

0,6

0,154

0,156

0,035

0,293

2014

01

1,051

0,612

0,146

0,156

0,036

0,294

2014

02

1,056

0,606

0,158

0,156

0,036

0,292

2014

03

1,057

0,603

0,163

0,155

0,036

0,291

2014

04

1,054

0,603

0,161

0,155

0,036

0,29

2015

01

1,061

0,613

0,156

0,156

0,036

0,291

2015

02

1,057

0,617

0,149

0,156

0,037

0,291

2015

03

1,059

0,618

0,149

0,157

0,037

0,291

2015

04

1,056

0,622

0,133

0,157

0,037

0,301

2016

01

1,051

0,618

0,142

0,157

0,036

0,291

2.2           Les données au 30 juin 2016

Année

Trimestre

Valeur

Salaire

Profit

Capital fixe

Intérêt

Coûts non salariaux

2009

02

1,004

0,604

0,097

0,161

0,042

0,304

2009

03

0,999

0,598

0,102

0,159

0,041

0,298

2009

04

0,997

0,586

0,118

0,155

0,04

0,294

2010

01

0,986

0,569

0,128

0,152

0,039

0,289

2010

02

0,995

0,574

0,132

0,151

0,04

0,29

2010

03

1,004

0,573

0,144

0,15

0,039

0,288

2010

04

1,014

0,582

0,14

0,152

0,04

0,292

2011

01

1,013

0,593

0,126

0,153

0,039

0,295

2011

02

1,021

0,586

0,141

0,153

0,039

0,294

2011

03

1,033

0,592

0,145

0,155

0,039

0,297

2011

04

1,024

0,581

0,148

0,154

0,039

0,295

2012

01

1,029

0,589

0,147

0,152

0,039

0,292

2012

02

1,034

0,591

0,15

0,153

0,039

0,293

2012

03

1,043

0,599

0,148

0,156

0,039

0,296

2012

04

1,045

0,601

0,15

0,154

0,038

0,294

2013

01

1,045

0,596

0,155

0,154

0,037

0,295

2013

02

1,044

0,595

0,158

0,154

0,036

0,292

2013

03

1,045

0,597

0,155

0,155

0,035

0,293

2013

04

1,047

0,599

0,155

0,156

0,034

0,293

2014

01

1,052

0,614

0,146

0,158

0,033

0,293

2014

02

1,054

0,609

0,155

0,157

0,032

0,29

2014

03

1,058

0,608

0,161

0,157

0,031

0,289

2014

04

1,048

0,605

0,158

0,155

0,03

0,285

2015

01

1,046

0,609

0,15

0,156

0,032

0,287

2015

02

1,052

0,615

0,152

0,156

0,03

0,285

2015

03

1,053

0,617

0,15

0,157

0,03

0,286

2015

04

1,053

0,624

0,134

0,157

0,03

0,296

2016

01

1,047

0,623

0,141

0,156

0,03

0,283

 

Entre les deux dates, les données ont nettement évolué et conduisent à une révision de la prévision.

3.             Le nouveau tableau d’ensemble des données pour le onzième cycle

3.1            Le tableau d’ensemble

Année

Taux de profit général

Taux de profit d'entreprise

Taux profit sur valeur ajoutée

Taux de plus-value apparent

Taux de plus-value 2

Taux de plus-value 3

Rapport Intérêt/Profit

Rapport Capital Fixe/Profit

2009

0,320

0,114

0,102

0,405

0,239

0,171

0,402

1,559

2009

0,345

0,134

0,118

0,437

0,270

0,201

0,339

1,314

2010

0,368

0,149

0,130

0,466

0,293

0,225

0,305

1,188

2010

0,372

0,153

0,133

0,470

0,300

0,230

0,303

1,144

2010

0,389

0,167

0,143

0,490

0,319

0,251

0,271

1,042

2010

0,381

0,160

0,138

0,481

0,309

0,241

0,286

1,086

2011

0,358

0,142

0,124

0,450

0,278

0,212

0,310

1,214

2011

0,382

0,160

0,138

0,481

0,307

0,241

0,277

1,085

2011

0,383

0,163

0,140

0,483

0,311

0,245

0,269

1,069

2011

0,393

0,169

0,145

0,497

0,322

0,255

0,264

1,041

2012

0,389

0,167

0,143

0,489

0,316

0,250

0,265

1,034

2012

0,390

0,170

0,145

0,491

0,320

0,254

0,260

1,020

2012

0,381

0,165

0,142

0,481

0,312

0,247

0,264

1,054

2012

0,384

0,168

0,144

0,483

0,313

0,250

0,253

1,027

2013

0,395

0,176

0,150

0,497

0,323

0,263

0,229

0,981

2013

0,392

0,175

0,149

0,492

0,319

0,261

0,226

0,987

2013

0,387

0,172

0,147

0,487

0,315

0,257

0,227

1,006

2013

0,385

0,172

0,147

0,485

0,315

0,257

0,227

1,013

2014

0,368

0,161

0,139

0,462

0,297

0,239

0,247

1,068

2014

0,386

0,176

0,150

0,485

0,320

0,261

0,228

0,987

2014

0,394

0,182

0,154

0,496

0,330

0,270

0,221

0,951

2014

0,391

0,180

0,153

0,491

0,327

0,267

0,224

0,963

2015

0,380

0,173

0,147

0,476

0,313

0,254

0,231

1,000

2015

0,367

0,164

0,141

0,460

0,301

0,241

0,248

1,047

2015

0,366

0,164

0,141

0,460

0,301

0,241

0,248

1,054

2015

0,356

0,144

0,126

0,445

0,273

0,214

0,278

1,180

2016

0,356

0,156

0,135

0,447

0,288

0,230

0,254

1,106

3.2           Un nouveau point de retournement

Les points de retournement de la période d’accumulation des diverses séries qui étaient, à partir des données précédentes, très disparates convergent désormais. Nous retrouvons cette forte unité des séries que nos avons mise en évidence pour tous les cycles. Pour autant que nous ayons la tentation d’expliquer la divergence des séries, par exemple par la  politique monétaire, un tel effort s’avère inutile car les séries désormais convergent et donc nous avons à faire avec le mouvement du capital réel, à des forces beaucoup plus profondes et qui méritent une investigation que le marxisme n’a guère entrepris.

 

Nous colorions en rouge clair le point de retournement propre à chaque série. Hormis le taux de profit général et le taux de plus-value général, les autres taux et rapports ont un point de retournement commun lors du troisième trimestre 2014. Une unification importante a été réalisée ainsi qu’un rapprochement entre les extrêmes. Avant juillet 2016, le taux de plus-value apparent avait atteint un apogée au quatrième trimestre 2011, tandis que le rapport intérêt/profit atteignait un point bas au quatrième trimestre 2014. L’écart est passé de 12 trimestres à 6 trimestres.

 

Le tableau suivant retrace l’évolution de la date du point de retournement de la période d’accumulation

 

Date révision

Taux de profit général

Taux de profit d'entreprise

Taux profit sur valeur ajoutée

Taux de plus-value apparent

Taux de plus-value 2

Taux de plus-value 3

Rapport intérêt/ profit

Rapport Capital fixe /profit

Juin 2016

2013 ; 2

2014 ; 3

2014 ; 3

2011 ; 4

2013 ; 2

2013 ; 2

2014 ; 4

2013 ; 2

Juillet 2016

2013 ; 1

2014 ; 3

2014 ; 3

2013 ; 1

2014 ; 3

2014 ; 3

2014 ; 3

2014 ; 3

 

Par conséquent, nous déplaçons le point de retournement qui marque la fin de la période de prospérité du quatrième trimestre 2014 au troisième trimestre 2014 et par interpolation de novembre 2014 à septembre 2014. Quand la phase de prospérité prend fin, ce que nous appelons la phase de post prospérité ou de haute prospérité lui succède. Il reste à déterminer quand celle-ci prend fin pour laisser la place à la phase finale du cycle : celle que nous appelons la vague d’accélération.

 

Cette vague d’accélération est établie selon deux méthodes qui sont confrontées entre elles pour optimiser la détermination du point de départ de la vague d’accélération. La première méthode  repose sur des moyennes mobiles et compare la moyenne mobile de la série des données du rapport i/p à celle des autres séries. La seconde méthode détermine une courbe de tendance à partir de la série des données et calcule une pente définie de cette courbe pour identifier le point de départ de la vague d’accélération.

4.           Les vagues d’accélération du onzième cycle

4.1            Les vagues d’accélération selon la méthode des moyennes mobiles

Nous colorions en orange, les vagues d’accélération, déterminées à partir de la méthode des moyennes mobiles[1], propres à chaque série[2]. Dans les séries précédentes, le rapport i/p ne laissait pas apparaître de vague d’accélération. Nous pouvions donc conclure que celle-ci n’était pas encore lancée et cela corroborait le calcul obtenu à partir de la méthode dite de la tangente. En revanche, les autres séries laissaient apparaître une vague d’accélération. Conformément à notre démarche qui privilégie le rapport i/p, la conclusion de cette confrontation était qu’il n’y avait pas encore de vague d’accélération.

 

Avec les données révisées, toutes les séries affichent le même résultat : selon la méthode des moyennes mobiles, une vague d’accélération a commencé au premier trimestre 2015. Sa durée est donc déjà de plus de 6 trimestres. Pour la qualifier complètement, nous devons la confronter à l’analyse de la courbe de tendance.

4.2           Les vagues d’accélération selon la méthode des courbes de tendance

La révision des données bouleverse également les équations de la courbe de tendance propre à chaque série et, en particulier, celle de la série propre au rapport i/p.

 

Les nouvelles données propres aux séries[3] que nous observons (« taux de profit général » (tpg), « taux de profit d’entreprise » (tpe), « taux de profit sur valeur ajoutée (tpva), taux de plus-value apparent général (tplg), taux de plus-value – intérêt + profit /salaire – (tplips), taux de plus-value – profit/salaire – (tplps), rapport intérêt/profit (i/p), rapport capital fixe / profit (k/p)) sont les suivantes :

 

Année

Tpg

Tpe

Tpva

Tplg

Tplips

Tplps

i/p

k/p

2009

0,320

0,114

0,102

0,405

0,239

0,171

0,402

1,559

2009

0,345

0,134

0,118

0,437

0,270

0,201

0,339

1,314

2010

0,368

0,149

0,130

0,466

0,293

0,225

0,305

1,188

2010

0,372

0,153

0,133

0,470

0,300

0,230

0,303

1,144

2010

0,389

0,167

0,143

0,490

0,319

0,251

0,271

1,042

2010

0,381

0,160

0,138

0,481

0,309

0,241

0,286

1,086

2011

0,358

0,142

0,124

0,450

0,278

0,212

0,310

1,214

2011

0,382

0,160

0,138

0,481

0,307

0,241

0,277

1,085

2011

0,383

0,163

0,140

0,483

0,311

0,245

0,269

1,069

2011

0,393

0,169

0,145

0,497

0,322

0,255

0,264

1,041

2012

0,389

0,167

0,143

0,489

0,316

0,250

0,265

1,034

2012

0,390

0,170

0,145

0,491

0,320

0,254

0,260

1,020

2012

0,381

0,165

0,142

0,481

0,312

0,247

0,264

1,054

2012

0,384

0,168

0,144

0,483

0,313

0,250

0,253

1,027

2013

0,395

0,176

0,150

0,497

0,323

0,263

0,229

0,981

2013

0,392

0,175

0,149

0,492

0,319

0,261

0,226

0,987

2013

0,387

0,172

0,147

0,487

0,315

0,257

0,227

1,006

2013

0,385

0,172

0,147

0,485

0,315

0,257

0,227

1,013

2014

0,368

0,161

0,139

0,462

0,297

0,239

0,247

1,068

2014

0,386

0,176

0,150

0,485

0,320

0,261

0,228

0,987

2014

0,394

0,182

0,154

0,496

0,330

0,270

0,221

0,951

2014

0,391

0,180

0,153

0,491

0,327

0,267

0,224

0,963

2015

0,380

0,173

0,147

0,476

0,313

0,254

0,231

1,000

2015

0,367

0,164

0,141

0,460

0,301

0,241

0,248

1,047

2015

0,366

0,164

0,141

0,460

0,301

0,241

0,248

1,054

2015

0,356

0,144

0,126

0,445

0,273

0,214

0,278

1,180

2016

0,356

0,156

0,135

0,447

0,288

0,230

0,254

1,106

 

A partir des données propres à chaque série nous pouvons tracer les courbes de tendance et calculer leur équation.

 

Le calcul à partir de l’équation de la courbe de tendance du rapport i/p donne comme point de départ de la vague d’accélération le trentième trimestre, ce qui correspond au troisième trimestre 2016. Auparavant, l’équation pointait le départ de la vague d’accélération au quarantième trimestre soit le premier trimestre 2019. La révision des données induit donc une révision de la prévision, en avançant la vague d’accélération, par ailleurs qualifiée par la méthode des moyennes mobiles, de 10 trimestres. Conformément à notre démarche qui confronte les deux méthodes pour défini une vague d’accélération, nous pouvons donc déplacer le point de départ de la vague d’accélération, la dernière phase du cycle avant la crise de surproduction, au troisième trimestre 2016, ce qui nous conduit à une crise de surproduction en 2017-2018.

 

Le même calcul à partir de la série propre au rapport k/p désigne le deuxième trimestre 2016. Conformément à la méthode employée pour les autres cycles, nous retenons la date la plus éloignée fournie par le calcul, ce d’autant plus qu’il s’agit de la série correspondant au rapport i/p.

 

La méthode s’appuyait sur l’équation de la courbe de tendance calculée avec les données du premier trimestre qui suit le point de retournement. Comme la révision des données intervient longtemps après que ce point a été franchi, nous disposons avec les dernières données d’une information plus précise sur la tendance de la courbe. Faisons cependant les calculs, comme le veut la méthode générale, d’une part, sur la base des données du premier trimestre qui suit le point de retournement et d’autre part, au moment où la vague d’accélération, selon la méthode des moyennes mobiles, est reconnue, soit le deuxième trimestre 2015.

 

Nous obtenons donc, le tableau suivant :

 

Série

Date

Equation

Vague accélération

i/p

2014 ; 4

y = 0,0006x2 - 0,0243x + 0,5301

2016 ; 3

i/p

2015 ; 2

y = 0,0006x2 - 0,0241x + 0,5296

2016 ; 3

i/p

2016 ; 1

y = 0,0006x2 - 0,0243x + 0,5301

2016 ; 3

k/p

2014 ; 4

y = 0,0005x2 - 0,0171x + 0,3806

2015 ; 2

k/p

2015 ; 2

y = 0,0005x2 - 0,0161x + 0,3775

2015 ; 1

k/p

2016 ; 1

y = 0,0004x2 - 0,0158x + 0,3762

2016 ; 2

 

La perspective indiquée à partir de la série i/p est la même et donc nous maintenons le troisième trimestre 2016, comme point de départ de la vague d’accélération.

 

Selon le même raisonnement nous obtenons pour les autres séries, le tableau suivant :

 

Série

Date

Equation

Vague accélération

tpg

2014 ; 4

y = -0,0003x2 + 0,0093x + 0,3196

2014 ; 4

tpg

2015 ; 2

y = -0,0003x2 + 0,0092x + 0,3201

2014 ; 4

tpg

2016 ; 1

y = -0,0003x2 + 0,009x + 0,3205

2014 ; 3

tpe

2014 ; 4

y = -0,0002x2 + 0,0068x + 0,1136

2015 ; 2

tpe

2015 ; 2

y = -0,0002x2 + 0,0068x + 0,1134

2015 ; 2

tpe

2016 ; 1

y = -0,0002x2 + 0,0072x + 0,1119

2015 ; 4

tpva

2014 ; 4

y = -0,0001x2 + 0,0052x + 0,1022

ns

tpva

2015 ; 2

y = -0,0001x2 + 0,0052x + 0,1022

ns

tpva

2016 ; 1

y = -0,0002x2 + 0,0055x + 0,1012

ns

tpl

2013 ; 2

y = -0,0006x2 + 0,0161x + 0,3917

2014 ; 1

tpl

2014 ; 4

y = -0,0004x2 + 0,0115x + 0,4052

2014 ; 2

tpl

2015 ; 2

y = -0,0004x2 + 0,0113x + 0,4056

2014 ; 2

tpl

2016 ; 1

y = -0,0004x2 + 0,0112x + 0,4061

2014 ; 2

pi/s

2013 ; 3

y = -0,0005x2 + 0,0135x + 0,2299

2014 ; 1

pi/s

2015 ; 1

y = -0,0004x2 + 0,0111x + 0,2375

2014 ; 1

pi/s

2015 ; 3

y = -0,0003x2 + 0,0106x + 0,2391

2015 ; 3

pi/s

2015 ; 4

y = -0,0004x2 + 0,0109x + 0,2379

2014 ; 1

p/s

2013 ; 3

y = -0,0005x2 + 0,0133x + 0,1615

2013 ; 4

p/s

2015 ; 1

y = -0,0003x2 + 0,0107x + 0,1691

2015 ; 3

p/s

2015 ; 3

y = -0,0003x2 + 0,0104x + 0,1702

2015 ; 3

p/s

2015 ; 4

y = -0,0003x2 + 0,0109x + 0,1683

2015 ; 4

 

La série privilégiée, celle du rapport i/p désigne le troisième trimestre 2016 comme point de départ de la vague d’accélération. Il s’agit aussi du point calculé le plus éloigné du point de retournement. Par conséquent, nous considérons que la vague d’accélération commence au troisième trimestre 2016. Il nous faudra attendre la fin de l’année et la publication des données officielles pour confirmer cette perspective mais c’est sur elle que nous fondons la révision de notre prévision. Dès lors que la vague d’accélération commence le troisième trimestre 2016, la crise de surproduction doit intervenir en 2016-2017. Il nous faudra attendre la publication des données officielles pour déterminer, par interpolation, à quel mois, dans le trimestre, nous rattachons le point de départ de la vague d’accélération. Ceci a une importance relative pour essayer de mieux cerner le cycle du capital fictif. De même, comme nous avons modifié le point de retournement, nous devons recalculer la longueur de la phase de prospérité et vérifier si le changement d’équation n’a pas d’incidence sur le calcul de la longueur de la vague de décélération, la première phase qui suit la sortie de la crise de surproduction. Selon les données officielles, la crise de surproduction a prix fin en juin 2000. Nous ouvrons donc la phase que nous appelons vague de décélération à partir de juillet 2009. Pour calculer sa fin, nous prenons une pente symétrique à celle de la vague d’accélération. Nous avons souligné dans le livre que ce calcul, purement mathématique induisait pour une part un découpage abstrait qui pourrait être amélioré en prenant en compte des éléments réels de la conjoncture du cycle mais que, en même temps, ce découpage sommaire donnait, dans l’ensemble, des résultats satisfaisants pour les objectifs que nous nous fixons.

Compte tenu de ces calculs, la durée de la vague de décélération est ramenée à 7 trimestres. Elle prend donc fin le premier trimestre 2011. Le calcul à partir des arrondis désigne mars 2011 pour mettre un terme à la vague de décélération.

 

Nous avons donc le résultat suivant qui va nous permettre de recalculer le cycle du capital fictif.

 

Juillet 2009-Mars 2011 : Vague de décélération

Avril 2011-Septembre 2014 : Phase de prospérité

Octobre 2014 – Juin 3016 : Phase de haute-prospérité

Juillet 2016 – 2017(8) ?: Vague d’accélération

 

 

 

 

 

5.           Le cycle du capital fictif

5.1            Le cycle en cours et son évolution

Dans le texte de présentation et de complément du livre sur le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929, nous avons présenté les grandes caractéristiques du cycle du capital fictif (réduit aux actions) et ses relations avec les cycles du capital réel. Nous mettons à jour ici le troisième chapitre de ce texte pour tenir compte à la fois des révisions et du fait que le mois de juillet est désormais révolu. Le point de retournement de la période d’accumulation est passé (cette date a cependant évolué. Il se situe désormais au troisième trimestre 2014) et la vague d’accélération est annoncée pour le troisième trimestre 2016 (ce qui signifie qu’en théorie nous sommes actuellement entrés dans cette phase). Enfin, nous avons à nouveau délimité, compte tenu de la révision des données, les différentes phases de ce cycle.

 

Du fait des résultats des cycles passés, nous nous attendons à ce que ce onzième cycle soit surspéculatif. Pour l’instant, il a pris une forme classique, c’est-à-dire spéculative. La masse des transactions a été en diminuant de phase en phase, alors que dans les deux cycles précédents la masse des transactions avait eu tendance à croître de phase en phase (cf. tableau en 5.3). Pour les deux premières phases du onzième cycle, la masse des transactions (volume des transactions en dollars divisé par le cours de clôture ajusté) et encore plus le volume exprimé en dollars ont été plus élevés que lors du cycle précédent. C’est une tendance que nous retrouvons de cycle en cycle. Cependant pour la phase de post prospérité, nous observons une masse des transactions plus faible que lors du cycle précédent mais ce n’est pas le cas pour le volume des transactions. Comme la phase de post prospérité se termine, nous pouvons constater qu’elle se traduit par une accalmie (masse des transactions) par rapport à la phase précédente et même par rapport au cycle précédent. Ce phénomène n’est pas singulier mais il ne s’était pas produit récemment. Les neuvième et dixième cycles étant des cycles hautement surspéculatifs. Cependant, le cycle est loin d’être fini et, si le cycle est conforme à notre attente, à savoir surspéculatif, nous devrions voir se développer l’activité transactionnelle. Celle-ci devrait alors dépasser l’activité des phases spéculatives qui pour le moment dominent.

 

Comme nous l’escomptions dans le livre, le cours boursier a battu de nouveaux records historiques. La baisse des cours depuis le point haut de mai 2015 a donc été effacée, et cette baisse n’aura été qu’un des nombreux épisodes boursiers qui parcourent les cycles (il est vrai qu’il aura été un des plus longs dans une période d’accumulation puisqu’il a duré plus d’un an avant de recouvrer le niveau de mai 2015). De phase en phase le cours moyen propre à chaque phase n’a cessé de progresser et la vague d’accélération est inaugurée par un plus haut historique. Tandis que les bases de la valorisation du capital fictif se délitent, cette valorisation continue de progresser et atteint des sommets historiques. De ce point de vue, la surspéculation bat son plein. Comme la vague d’accélération est commencée, la crise boursière aura donc bien lieu pendant la vague d’accélération (ou sinon pendant la crise, ce qui signifierait l’ouverture d’une phase hyperspéculative d’entrée de crise).

5.2           Tableau récapitulatif

Le tableau suivant retrace pour chaque grande partie du cycle, la masse des transactions, le volume des transactions et le niveau moyen de l’indice boursier (SP 500). Nous en avons commenté les résultats en 5.1

 

Cycle : numéro d’ordre des cycles et éventuellement des cycles intermédiaires au sein de chaque cycle.

La ligne comportant le numéro d’ordre du cycle suivi d’un m donne la « masse » des transactions (le volume des transactions divisé par le cours) ; la ligne où le numéro d’ordre est suivi d’un $ donne le volume des transactions exprimé en dollars.

VD : Moyenne des transactions pendant la vague de décélération.

PP : Moyenne des transactions pendant la phase de prospérité.

PPP : Moyenne des transactions pendant la phase de post prospérité (haute prospérité).

VA : Moyenne des transactions pendant la vague d’accélération.

VAD : Moyenne des transactions lors de la vague d’accélération pendant la période dépressive du cycle boursier.

SEC : Moyenne des transactions lors de la séquence d’entrée en crise. La crise de surproduction est déclarée et le point haut boursier a été franchi dans une phase précédente.

SECVHS : Moyenne des transactions lors de la partie aval de la séquence d’entrée en crise. Le cours boursier repart à la hausse tandis que la crise continue et que le rapport i/p continue de progresser. C’est une nouvelle partie hyperspéculative de la séquence d’entrée de crise. Cette phase relève du cycle des crises et du cycle des taux et rapports en cours, mais, du point de vue du cycle boursier, elle inaugure le cycle suivant. A la différence de la phase amont, cette phase est généralement présente mais la tendance serait à son raccourcissement. Quand la moyenne de la masse des transactions y est supérieure à celle de la séquence d’entrée de crise (SEC) proprement dite, nous la mettons en relief avec des diagonales orientées vers la gauche (et une grande diagonale si de plus l’activité transactionnelle y est la plus importante du cycle des crises).

SSC : Moyenne des transactions pendant la séquence de sortie de crise.

 

La phase, commune aux deux cycles (cycle des crises et cycle boursier), où la moyenne de la masse des transactions est la plus forte est grisée et celle où la moyenne des transactions est la plus basse est hachurée horizontalement.

 

 


Cycle

VD

PP

PPP

VA

VAD

SEC

SECVHS

SSC

9m

503.718

627.715

609.920

690.016

871.178

1.052.644

1.209.580

1.110.597

9$

209.753.142

346.768.364

665.794.870

993.438.383

1.158.305.286

1.230.132.437

1.302.229.565

1.253.809.524

9 Sp

414,1

553,5

1094,2

1442,9

1341,6

1187,7

1076,6

1129,7

10m

1.470.978

1.498.926

1.935.616

2.280.936

2.499.600

5.111.407

7.793.895

6.406.708

10$

1.409.100.049

1.782.617.514

2.759.756.840

3.417.616.696

3.374.040.560

5.318.500.118

6.612.158.057

5.850.672.374

10Sp

974,7

1180,1

1425,1

1503,0

1471,3

1138,6

848,2

914,3

11m

4.075.641

2.426.498

1.877.826

1.618.719

 

 

 

 

11$

4.559.448.483

3.586.717.841

3.813.010.226

3.476.512.500

 

 

 

 

11Sp

1.134,5

1.540,8

2040,4

2148,9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


6.           Annexe : Les vagues d’accélération du onzième cycle

6.1            Présentation

Dans ce chapitre, nous détaillons le résultat obtenu avec la méthode des moyennes mobiles pour l’ensemble des taux et rapports analysés pour le cycle en cours, le onzième cycle selon notre notation.

 

En rouge, la période de crise de surproduction propre au cycle précédent (dixième cycle). En jaune, le trimestre du point de retournement et, en orange, la ou les vagues d’accélération.

 

.Rappelons comme nous l’avons écrit dans le texte de présentation du livre que « cette méthode s’appuie sur la réalisation de moyennes mobiles sur 5, 4, 3 et 2 trimestres. On rapporte ensuite le résultat du trimestre actuel au trimestre précédent. Le rapport R1 est obtenu en divisant le rapport (ou l’inverse du taux) du trimestre considéré par le rapport (ou l’inverse du taux) du trimestre précédent. La colonne R2 rapporte les résultats obtenus à l’aide les moyennes mobiles sur deux trimestres. La colonne R3, sur trois trimestres, etc.

 

L’analyse de ces résultats nous a fait établir notamment les règles suivantes :

 

-       Une vague d’accélération, pendant la période d’accumulation (les périodes d’accumulation sont en blanc, les périodes de crise en rouge) doit avoir au minimum deux trimestres consécutifs avec 3 colonnes consécutives supérieures à 1.

-       Une vague d’accélération n’est véritablement qualifiée qu’une fois le point de retournement du cycle des taux et rapports franchi.

-       Il est utile, pour affiner l’analyse de confronter les divers taux et rapports. Du fait notamment de sa sensibilité, le rapport i/p est privilégié.

 

Certains cycles ont plusieurs vagues, ce qui rend l’analyse complexe.

 

La méthode des moyennes mobiles présente également des limites. De ce fait, nous avons également mis au point une autre méthode reposant sur la pente de la tangente de la courbe de tendance. »

6.2           Le rapport i/p

2008

1

1,163

1,121

1,153

1,139

1,134

2008

2

1,04

1,097

1,09

1,119

1,114

2008

3

0,877

0,957

1,018

1,03

1,061

2008

4

1,151

1,005

1,017

1,05

1,054

2009

1

1,064

1,104

1,026

1,029

1,053

2009

2

1,027

1,045

1,076

1,026

1,029

2009

3

0,928

0,977

1,005

1,036

1,005

2009

4

0,843

0,887

0,934

0,965

0,997

2010

1

0,899

0,869

0,891

0,927

0,954

2010

2

0,995

0,944

0,905

0,912

0,938

2010

3

0,894

0,944

0,928

0,903

0,909

2010

4

1,055

0,97

0,978

0,956

0,928

2011

1

1,083

1,07

1,008

1,004

0,98

2011

2

0,894

0,985

1,007

0,977

0,981

2011

3

0,972

0,931

0,981

0,998

0,976

2011

4

0,98

0,976

0,946

0,981

0,995

2012

1

1,007

0,993

0,986

0,96

0,985

2012

2

0,98

0,993

0,989

0,985

0,964

2012

3

1,014

0,997

1

0,995

0,99

2012

4

0,961

0,987

0,985

0,99

0,988

2013

1

0,905

0,934

0,96

0,965

0,974

2013

2

0,985

0,943

0,949

0,966

0,969

2013

3

1,006

0,996

0,963

0,963

0,973

2013

4

1

1,003

0,997

0,972

0,97

2014

1

1,085

1,042

1,031

1,019

0,994

2014

2

0,924

1,001

1,001

1,002

0,999

2014

3

0,969

0,946

0,991

0,993

0,996

2014

4

1,012

0,991

0,967

0,996

0,997

2015

1

1,032

1,022

1,004

0,983

1,003

2015

2

1,076

1,054

1,041

1,023

1,002

2015

3

1

1,037

1,035

1,03

1,018

2015

4

1,12

1,06

1,065

1,057

1,049

2016

1

0,911

1,01

1,007

1,023

1,024

 

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11

2p

1 qualifiée

2

5p

4

5

7

20p

2014 ; 1

2015 ; 1

2014 ; 2

2016 ; 1p

 

A partir des données publiées au 30 juin 2016, nous étions conduits au constat qu’aucune vague d’accélération n’est déclarée. La révision des données au 31 juillet 2016 change du tout au tout la physionomie de la période et laisse apparaître une vague d’accélération dans la série du rapport i/p, à partir du premier trimestre 2015. Cette vague est également présente, comme le montrent les autres tableaux suivants, depuis la même date dans toutes les autres séries.

 

Selon la méthode des moyennes mobiles, une vague d’accélération est donc reconnue. Pour en définir plus précisément le point de départ, nous devons confronter cette méthode avec celle de la tangente et retenir la plus éloignée des deux.

6.3           Le rapport k/p

2008

1

1,114

1,062

1,09

1,067

1,065

2008

2

1,004

1,056

1,042

1,066

1,053

2008

3

0,883

0,944

0,996

1

1,026

2008

4

1,198

1,031

1,021

1,043

1,037

2009

1

1,093

1,141

1,053

1,041

1,054

2009

2

1,045

1,068

1,105

1,051

1,042

2009

3

0,939

0,991

1,023

1,058

1,025

2009

4

0,843

0,892

0,943

0,978

1,013

2010

1

0,904

0,871

0,896

0,935

0,965

2010

2

0,963

0,932

0,898

0,91

0,939

2010

3

0,911

0,937

0,925

0,901

0,91

2010

4

1,042

0,973

0,97

0,951

0,924

2011

1

1,118

1,081

1,022

1,006

0,983

2011

2

0,894

1

1,013

0,987

0,982

2011

3

0,985

0,937

0,995

1,006

0,987

2011

4

0,973

0,979

0,948

0,99

1

2012

1

0,994

0,983

0,984

0,959

0,991

2012

2

0,986

0,99

0,984

0,985

0,964

2012

3

1,033

1,01

1,004

0,996

0,994

2012

4

0,974

1,003

0,998

0,997

0,992

2013

1

0,955

0,965

0,987

0,987

0,988

2013

2

1,006

0,98

0,978

0,992

0,991

2013

3

1,02

1,013

0,993

0,988

0,997

2013

4

1,006

1,013

1,011

0,997

0,992

2014

1

1,055

1,031

1,027

1,022

1,008

2014

2

0,924

0,988

0,994

1

1,001

2014

3

0,963

0,943

0,98

0,986

0,993

2014

4

1,012

0,987

0,965

0,987

0,991

2015

1

1,039

1,026

1,004

0,983

0,997

2015

2

1,047

1,043

1,033

1,015

0,996

2015

3

1,006

1,026

1,03

1,026

1,013

2015

4

1,12

1,064

1,058

1,054

1,046

2016

1

0,937

1,023

1,018

1,025

1,027

 

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11p

2

1 qualifiée

3

5p

5

5

9

21p

2013 ; 4

2015 ; 1

2014 ; 2

2016 ; 1p

 

Seule la vague d’accélération débutant après le point de retournement est qualifiée.

 

6.4           Taux profit/valeur ajoutée

2008

1

1,089

1,051

1,075

1,055

1,053

2008

2

0,995

1,04

1,031

1,053

1,041

2008

3

0,885

0,94

0,987

0,993

1,017

2008

4

1,161

1,015

1,008

1,027

1,025

2009

1

1,044

1,099

1,025

1,017

1,031

2009

2

1,056

1,05

1,083

1,034

1,026

2009

3

0,946

1

1,014

1,046

1,014

2009

4

0,863

0,906

0,955

0,976

1,008

2010

1

0,912

0,885

0,907

0,945

0,965

2010

2

0,979

0,944

0,913

0,923

0,951

2010

3

0,925

0,952

0,938

0,916

0,923

2010

4

1,039

0,98

0,979

0,961

0,937

2011

1

1,11

1,075

1,023

1,011

0,989

2011

2

0,901

1

1,012

0,99

0,988

2011

3

0,984

0,94

0,995

1,005

0,989

2011

4

0,971

0,978

0,95

0,989

0,999

2012

1

1,012

0,991

0,989

0,965

0,993

2012

2

0,985

0,998

0,989

0,988

0,968

2012

3

1,022

1,003

1,006

0,997

0,994

2012

4

0,989

1,005

0,998

1,002

0,995

2013

1

0,958

0,973

0,99

0,988

0,993

2013

2

1,006

0,982

0,984

0,994

0,992

2013

3

1,012

1,009

0,992

0,991

0,997

2013

4

1

1,006

1,006

0,994

0,993

2014

1

1,059

1,029

1,024

1,019

1,007

2014

2

0,928

0,992

0,994

0,999

1

2014

3

0,97

0,949

0,985

0,989

0,993

2014

4

1,01

0,99

0,968

0,991

0,993

2015

1

1,039

1,024

1,006

0,985

1

2015

2

1,043

1,041

1,031

1,015

0,997

2015

3

1,002

1,022

1,027

1,023

1,013

2015

4

1,117

1,06

1,054

1,051

1,043

2016

1

0,932

1,02

1,014

1,021

1,024

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11p

1 (qualifiée)

5p

5

21

2015 ; 1

2016 ; 1p

 

6.5           Taux de profit d’entreprise

2008

1

1,101

1,058

1,085

1,063

1,061

2008

2

0,994

1,045

1,035

1,06

1,047

2008

3

0,871

0,933

0,985

0,992

1,019

2008

4

1,184

1,017

1,009

1,031

1,028

2009

1

1,051

1,112

1,029

1,02

1,035

2009

2

1,062

1,057

1,094

1,038

1,029

2009

3

0,938

0,998

1,015

1,051

1,016

2009

4

0,849

0,895

0,95

0,974

1,009

2010

1

0,899

0,872

0,896

0,939

0,961

2010

2

0,976

0,936

0,902

0,913

0,945

2010

3

0,913

0,945

0,929

0,905

0,913

2010

4

1,044

0,976

0,976

0,954

0,928

2011

1

1,129

1,087

1,027

1,014

0,988

2011

2

0,886

1

1,014

0,988

0,986

2011

3

0,982

0,931

0,994

1,006

0,987

2011

4

0,965

0,974

0,942

0,987

0,998

2012

1

1,013

0,989

0,986

0,958

0,992

2012

2

0,983

0,998

0,987

0,986

0,963

2012

3

1,026

1,005

1,007

0,997

0,994

2012

4

0,987

1,006

0,999

1,002

0,995

2013

1

0,951

0,969

0,988

0,987

0,992

2013

2

1,007

0,978

0,981

0,992

0,991

2013

3

1,014

1,011

0,99

0,989

0,997

2013

4

1

1,007

1,007

0,993

0,991

2014

1

1,07

1,035

1,028

1,023

1,008

2014

2

0,916

0,99

0,994

0,999

1

2014

3

0,965

0,939

0,982

0,987

0,992

2014

4

1,011

0,988

0,962

0,989

0,991

2015

1

1,045

1,028

1,007

0,982

1

2015

2

1,052

1,048

1,036

1,018

0,996

2015

3

1,001

1,026

1,032

1,027

1,015

2015

4

1,138

1,069

1,064

1,059

1,05

2016

1

0,922

1,023

1,016

1,024

1,028

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11p

1 (qualifiée) p

5p

5

21p

2015 ; 1

2016 ; 1p

6.6           Taux de profit général

2008

1

1,051

1,025

1,035

1,023

1,023

2008

2

0,989

1,019

1,013

1,023

1,015

2008

3

0,939

0,964

0,992

0,994

1,006

2008

4

1,085

1,01

1,003

1,014

1,012

2009

1

1,012

1,047

1,011

1,005

1,014

2009

2

1,016

1,014

1,037

1,012

1,007

2009

3

0,977

0,997

1,002

1,021

1,005

2009

4

0,925

0,952

0,973

0,983

1,002

2010

1

0,94

0,932

0,948

0,965

0,975

2010

2

0,987

0,963

0,949

0,957

0,969

2010

3

0,958

0,973

0,961

0,951

0,957

2010

4

1,019

0,988

0,988

0,975

0,964

2011

1

1,066

1,043

1,014

1,007

0,993

2011

2

0,938

1

1,006

0,994

0,993

2011

3

0,997

0,966

0,999

1,004

0,994

2011

4

0,974

0,985

0,969

0,993

0,998

2012

1

1,012

0,992

0,994

0,979

0,996

2012

2

0,997

1,004

0,994

0,995

0,983

2012

3

1,022

1,009

1,01

1,001

1

2012

4

0,993

1,007

1,004

1,006

0,999

2013

1

0,971

0,982

0,995

0,996

0,999

2013

2

1,01

0,99

0,991

0,999

0,998

2013

3

1,013

1,011

0,998

0,997

1,002

2013

4

1,005

1,009

1,009

0,999

0,998

2014

1

1,045

1,025

1,021

1,018

1,009

2014

2

0,955

0,999

1,001

1,004

1,005

2014

3

0,978

0,966

0,992

0,995

0,999

2014

4

1,01

0,994

0,98

0,996

0,998

2015

1

1,028

1,019

1,005

0,992

1,003

2015

2

1,034

1,031

1,024

1,013

1,001

2015

3

1,003

1,018

1,021

1,019

1,011

2015

4

1,031

1,017

1,022

1,024

1,021

2016

1

0,998

1,014

1,01

1,016

1,018

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11p

3p

2 qualifiées

2

3

5p

4

5

5

7

11

22p

2012 ; 3

2013 ; 4

2015 ; 1

2012 ; 4

2014 ; 2

2016 ; 1p

6.7           Taux de plus-value apparent général

2008

1

1,048

1,024

1,034

1,021

1,022

2008

2

0,986

1,016

1,011

1,021

1,014

2008

3

0,935

0,961

0,989

0,992

1,004

2008

4

1,083

1,007

0,999

1,012

1,009

2009

1

1,001

1,04

1,005

1

1,009

2009

2

1,02

1,01

1,033

1,009

1,004

2009

3

0,978

0,999

0,999

1,019

1,002

2009

4

0,926

0,952

0,975

0,981

1

2010

1

0,938

0,932

0,948

0,966

0,973

2010

2

0,99

0,963

0,95

0,957

0,971

2010

3

0,959

0,975

0,962

0,952

0,958

2010

4

1,019

0,989

0,989

0,976

0,965

2011

1

1,069

1,044

1,015

1,009

0,994

2011

2

0,936

1

1,006

0,994

0,993

2011

3

0,996

0,965

0,999

1,004

0,995

2011

4

0,971

0,984

0,967

0,992

0,997

2012

1

1,017

0,994

0,995

0,979

0,997

2012

2

0,996

1,007

0,995

0,995

0,982

2012

3

1,021

1,009

1,011

1,001

1

2012

4

0,996

1,008

1,004

1,008

1

2013

1

0,97

0,983

0,996

0,996

1

2013

2

1,01

0,99

0,992

0,999

0,999

2013

3

1,012

1,011

0,997

0,997

1,002

2013

4

1,003

1,008

1,008

0,999

0,998

2014

1

1,049

1,026

1,021

1,019

1,009

2014

2

0,953

1

1,001

1,004

1,005

2014

3

0,978

0,965

0,993

0,995

0,999

2014

4

1,01

0,994

0,98

0,997

0,998

2015

1

1,031

1,02

1,006

0,992

1,004

2015

2

1,035

1,033

1,025

1,014

1,001

2015

3

1,002

1,018

1,022

1,019

1,011

2015

4

1,032

1,017

1,023

1,025

1,022

2016

1

0,997

1,014

1,01

1,016

1,019

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11p

3p (dont 2 qualifiées)

2

3

5p

4

5

5

7

11

22p

2012 ; 3

2013 ; 4

2015 ; 1

2012 ; 4

2014 ; 2

2016 ; 1p

6.8           Taux de plus-value apparent (profit/salaire)

2008

1

1,1

1,057

1,083

1,06

1,059

2008

2

0,989

1,042

1,033

1,057

1,044

2008

3

0,868

0,929

0,982

0,99

1,016

2008

4

1,183

1,014

1,005

1,028

1,025

2009

1

1,036

1,103

1,022

1,013

1,03

2009

2

1,064

1,05

1,089

1,033

1,024

2009

3

0,942

1,001

1,012

1,048

1,013

2009

4

0,847

0,896

0,951

0,971

1,007

2010

1

0,895

0,869

0,896

0,939

0,958

2010

2

0,978

0,934

0,901

0,913

0,945

2010

3

0,915

0,947

0,928

0,904

0,913

2010

4

1,045

0,977

0,977

0,954

0,928

2011

1

1,132

1,089

1,029

1,015

0,988

2011

2

0,883

1

1,014

0,989

0,987

2011

3

0,982

0,93

0,994

1,006

0,988

2011

4

0,962

0,972

0,94

0,986

0,997

2012

1

1,021

0,991

0,988

0,959

0,993

2012

2

0,983

1,002

0,988

0,987

0,963

2012

3

1,027

1,005

1,01

0,998

0,995

2012

4

0,99

1,008

1

1,005

0,996

2013

1

0,949

0,97

0,989

0,987

0,994

2013

2

1,01

0,978

0,982

0,994

0,992

2013

3

1,015

1,012

0,991

0,99

0,998

2013

4

1

1,007

1,008

0,993

0,992

2014

1

1,076

1,038

1,03

1,025

1,01

2014

2

0,915

0,992

0,995

1

1,002

2014

3

0,965

0,939

0,984

0,988

0,993

2014

4

1,012

0,988

0,962

0,99

0,992

2015

1

1,049

1,031

1,008

0,983

1,002

2015

2

1,054

1,052

1,039

1,02

0,997

2015

3

1,002

1,027

1,034

1,029

1,016

2015

4

1,128

1,065

1,061

1,058

1,05

2016

1

0,931

1,023

1,016

1,025

1,029

 

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11

1p

5p

5

21p

2015 ; 1

2016 ; 1p

6.9           Taux de plus-value apparent (profit + intérêt)/salaire

2008

1

1,058

1,027

1,048

1,028

1,03

2008

2

0,978

1,017

1,01

1,029

1,017

2008

3

0,899

0,939

0,977

0,982

1,002

2008

4

1,139

1,013

1,001

1,015

1,011

2009

1

1,017

1,074

1,014

1,005

1,015

2009

2

1,055

1,037

1,067

1,025

1,015

2009

3

0,962

1,008

1,011

1,039

1,011

2009

4

0,887

0,925

0,968

0,98

1,008

2010

1

0,919

0,902

0,923

0,957

0,969

2010

2

0,979

0,948

0,925

0,936

0,961

2010

3

0,938

0,959

0,945

0,928

0,936

2010

4

1,033

0,984

0,982

0,965

0,947

2011

1

1,112

1,073

1,026

1,014

0,993

2011

2

0,906

1,003

1,012

0,994

0,991

2011

3

0,988

0,945

0,998

1,007

0,993

2011

4

0,966

0,977

0,952

0,99

0,999

2012

1

1,019

0,992

0,991

0,968

0,996

2012

2

0,987

1,003

0,99

0,99

0,971

2012

3

1,024

1,006

1,01

0,999

0,997

2012

4

0,998

1,011

1,003

1,007

0,999

2013

1

0,968

0,983

0,996

0,994

0,999

2013

2

1,012

0,99

0,992

1

0,998

2013

3

1,014

1,013

0,998

0,998

1,003

2013

4

1

1,007

1,009

0,998

0,998

2014

1

1,059

1,03

1,024

1,021

1,011

2014

2

0,929

0,992

0,995

0,999

1,002

2014

3

0,97

0,949

0,985

0,989

0,994

2014

4

1,01

0,99

0,968

0,991

0,993

2015

1

1,043

1,027

1,007

0,986

1,001

2015

2

1,039

1,041

1,031

1,016

0,997

2015

3

1,002

1,02

1,027

1,023

1,013

2015

4

1,101

1,051

1,047

1,046

1,039

2016

1

0,949

1,021

1,015

1,021

1,025

 

 

Récapitulatif

 

Cycle

Nombre de vagues

Durée

Hauteur max

Masse

Date départ

Date fin

11

2p (1 qualifiée)

2

5p

3

5

6

21p

2012 ; 3

2015 ; 1

2012 ; 4

2016 ; 1p

 

 

.

 



[1] Sur la méthode des moyennes mobiles voir le texte de présentation sur notre site ou le chapitre 16 du livre : le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929 ; Essai de systématisation de la conjoncture.

[2] Le détail de chaque série est fourni en annexe.

[3] Pour une définition plus précise de ces contenus et concepts, cf. Le cycle des crises aux Etats-Unis depuis 1929 ; Essai de systématisation de la conjoncture.