Dominique Cotte (20 janvier 1956-14 décembre 2017)
Notre camarade Dominique Cotte alias Verdier est décédé, emporté par un cancer du poumon.
Tout jeune, au lycée Buffon, il adhère au marxisme et rejoint la «Gauche marxiste», un groupe qui publiait le journal «Lutte continue» et qui se situait dans la continuité des groupes comme «Socialisme ou barbarie», «Pouvoir ouvrier» ou du «Groupe marxiste pour les conseils de travailleurs».
La faillite de ce courant le conduit avec d’autres anciens de la « Gauche marxiste » comme Jean-Pierre Hébert[1] (1950-2011) lui aussi mort tragiquement il y a quelques années, a une étude plus profonde de la théorie marxiste.
La stagnation de ce regroupement le conduit avec une partie du groupe à rejoindre la tradition de la gauche communiste d’Italie et d’«Invariance».
Après un bref passage au «Groupe communiste mondial », il est parmi les fondateurs de la revue «Communisme ou Civilisation» puis du collectif «Robin Goodfellow».
Polyglotte, comme le voudrait l’internationalisme, il avait un tempérament énergique et plein d’entrain dès lors que la moindre occasion favorable semblait se présenter.
Travailleur infatigable, il alliait la finesse de l’analyse des situations politiques avec une grande capacité d’expression et un style plein d’allant. Il animait également sans relâche les blogs comme les réseaux sociaux sur lesquels était présent «Robin Goodfellow».
La bienveillance, l’empathie et l’humour caractérisaient ses relations avec les camarades.
Il avait mis sa grande culture et sa connaissance approfondie du marxisme, dont il était un défenseur intransigeant, au service du prolétariat révolutionnaire. Son décès constitue une perte considérable pour le mouvement communiste.
Nos pensées vont également à sa famille qu’il chérissait.
Ses obsèques auront lieu le jeudi 21 décembre à 12h45 au crématorium de Saint-Sauveur (60320), 735 rue de Roche.